De nouveaux albums photos !
Voilà, j'ai presque achevé le tri des images... mais je mets en ligne de nouveaux albums photos.
Voilà, j'ai presque achevé le tri des images... mais je mets en ligne de nouveaux albums photos.
Après une nuit à Copacabana, en Bolivie, nous avons donc pris le bus pour La Paz.
Trajet effectué en quelques heures, et à l’avant du petit bus, qui nous a permis de voir une fois encore de superbes paysages. On a pu en prendre plein les yeux avant d’arriver à la capitale bolivienne, la plus haute du monde. Elle possède également un autre titre peu enviable, et qu’elle partage avec d’autres capitales : celle d’être l’une des plus polluées. Nous y sommes restés quelques heures seulement, le temps de prendre un autre bus, de nuit, pour le sud de la Bolivie et la ville de Potosi.
Une arrivée à 5 heures du matin, à l’heure où le soleil se lève. A 4.000 m d’altitude, cette ville forte de 140.000 habitants, compte aussi 15.000 mineurs. Car les montagnes de Potosi possède des richesses minières exploitées depuis près de cinq siècles sans interruption. Argent, plomb, zinc font la richesse de la cité, mais surtout des actionnaires (Américains, Australiens, Japonais et Turcs), pas forcément des mineurs qui gagnent en moyenne 5 à 10 euros par jour…
Nous avons visité cette mine, qu’une équipe de télévision française viendra filmer en octobre, avec Johnny, un mineur d’une trentaine d’année. Depuis son exploitation, la montagne a perdu 300 m d’altitude, et compte 600 mines dont 200 sont encore exploitées. Les mineurs sont réunis en petites coopératives, et sont très solidaires. Pas de sécurité sociale, ni de retraite, ils sont tous travailleurs indépendants. Leur salaire dépend uniquement de leur production, tant en quantité qu’en qualité. Fortement chargé en arsenic, l’air génère les traditionnelles maladies des mineurs, silicose et autre maladies pulmonaires… Sinon, les images parlent mieux de la mine, allez donc voir le nouvel album photo.
A oui, hier matin, pendant que nous cherchions un endroit pour prendre notre petit déjeuner, nous avons essuyé un orage assez puissant, puis de la neige et une température négative. Notre guide a expliqué que la pluie était rare à Potosi… mais il pleut encore ce soir. Demain, nous prenons un bus de nuit pour le Chili. Environ dix heures de routes pour rejoindre la frontière. Allez, portez-vous bien, on vous fait plein de bises.